Une très belle épopée, le général Charette dans « Vaincre ou mourir »
Nous sommes allés voir le film « Vaincre ou mourir » qui relate la vie de Charette, dans les années 1793 à 1796. Ancien officier de la Marine Royale, retiré en Vendée, il se retrouve, appelé par les habitants eux mêmes, à la tête de la rébellion vendéenne où il se montre un combattant efficace et difficile à vaincre pour ses adversaires. Il faut dire que son expérience acquise au cours de la guerre d’indépendance américaine va faire de lui un général de l’armée vendéenne, composée principalement de paysans qui se sont révoltés contre ce qu’on appelle la levée en masse imposée par la Convention qui a besoin d’hommes pour ses armées.
C’est la guerre de Vendée.
C’est une véritable épopée à laquelle nous assistons en voyant ce film, un projecteur mis sur un héros assez méconnu. Il retrace avec force et vigueur ce que fut cette guerre, mais aussi ce que fut la Terreur qui pratiqua un véritable génocide, il faut bien le dire avec ses colonnes infernales, afin de venir à bout de la rébellion.
Trahi des deux côtés, de la part de ses ennemis qui ne tiennent pas leur promesse quand il signe la paix mais aussi de ses propres amis, Charette finit par être capturé, et condamné à mort, et finalement fusillé.
Certes, c’est un film avec de nombreux combats et des scènes très dures, montrant ce que firent les colonnes infernales aux populations civiles de Vendée. ET C’EST UNE RÉALITÉ HISTORIQUE. C’est un film haletant, les acteurs paysans et nobles, généraux et révolutionnaires, sont bien campés, sans exagération ni mollesse, et on comprend bien les motivations des uns et des autres.
Mais la polémique actuelle concernant ce film ne vaut pas la peine de s’y attarder, SAUF À PENSER QU’au XXIe siècle CERTAINS TENANTs DE LA PENSÉE UNIQUE VEULENT SUPRIMER des pages gênantes DE L’HISTOIRE DE FRANCE (PROCÉDÉ HABITUEL DES RÉGIMES TOTALITAIRES). L’histoire n’est pas peuplée d’hommes parfaits, elle a ses ombres et ses lumières et la Révolution Française a ses pages sombres qui, désormais, méritent qu’on s’y attarde et qu’on s’interroge.
Cette épopée permet à la fois de connaître un personnage qui a marqué notre Histoire, de vivre son engagement et son combat, mais aussi de découvrir cette face cachée de la Révolution qu’a été le génocide vendéen. Le spectateur aura alors toute opportunité d’aimer ce film ou pas, d’approfondir cette page d’histoire ou pas. En bref, il pourra exercer son libre arbitre.
En ce qui nous concerne, nous avons aimé. A vous maintenant de vous faire votre propre idée en allant le voir (séances au Capitole le Pontet).
Une paroissienne du THOR
