Nous sommes allés voir Sound of freedom ce dimanche.
Et nous vous conseillons tous d’y aller. Loin d’être un film complotiste comme prétendu par certains qui ne l’ont d’ailleurs pas vu, ce film interpelle. Un film dur ? Non, les images ne le sont pas. Par contre, c’est un film qui alerte, qui touche, qui est poignant, qui révolte et heureusement, il a toutes ces qualités.
Basé sur l’histoire vraie d’un homme qui travaillait au FBI, chargé d’enquêter sur la pédocriminalité aux USA, et qui avait arrêté de nombreux pédocriminels, il raconte le moment décisif où il est confronté à un premier enfant qu’il libère de l’enfer.
Et là, cet enfant lui demande de lui promettre de libérer sa sœur. S’ensuit une enquête jusqu’en Amérique Latine qui l’amènera à comprendre la tentaculaire exploitation des enfants, cet esclavage moderne dont on tait le nom. C’est un monde sans fard qui nous est montré, un monde où l’enfant n’est qu’un objet, une marchandise qui rapporte énormément aux trafiquants, c’est beaucoup, beaucoup d’argent.
On arrête des pédocriminels, on les condamne, on fait de même avec des trafiquants. On sait que d’autres prendront la place. Mais que fait-on pour sortir les enfants de cet enfer ? C’est la question posée.
Car ces enfants souffrent, ils ont des parents qui vivent dans l’angoisse. Ils pourraient être nos propres enfants, nos frères, nos sœurs, nos neveux, nos nièces. Peut-on laisser le travail être fait à moitié ? Ne devrions-nous pas nous inquiéter vraiment de mettre un terme à cet esclavage, de prendre les mesures qu’il faut pour sauver ces enfants et punir très très sévèrement toute personne qui s’en prend à eux ? Ce n’est pas lointain.
C’est à côté de nous et ce sont les enfants qui deviendront les adultes de demain. Alors, si être complotiste, c’est s’élever contre le trafic d’enfants, leur redonner une vie, soyons fiers de faire partie de ceux qui refusent que cet esclavage continue. C’est une alerte qui est lancée.
Merci à ceux qui ont fait ce film, merci à ceux qui ont eu le courage de le diffuser. Il fallait du courage pour lever le couvercle et regarder ce qu’il y avait vraiment en dessous. Vraiment merci.